Léonard Périès vit à Fribourg et fréquente l’atelier CREAHM depuis 2008. Il s’intéresse au vivant, qu’il ne représente jamais tout à fait humain. Ses créatures sont toujours liées les unes aux autres, elles s’imbriquent, fusionnent, s’effacent pour mieux flotter dans des espaces indéfinis. Elles ont des regards souvent insistants, parfois remplis de désarroi. Si leurs griffes et leurs ailes évoquent facilement des images de combats bibliques, les courbes qui s’enchevêtrent rappellent, elles, une autre part de notre nature, qui appelle la recherche de réconfort et de protection.

Derrière les fenêtres

Des vies, longtemps, se perdent

Derrière les fenêtres

J’envie des mondes

Qui ressemblent aux songes

Derrière les carreaux

Tombent en lambeaux des êtres

Derrière les pâleurs, on sait qu’un

Coeur va naître ou disparaître

 «C’est un texte de Mylène Farmer. J’aime les mots et les images qu’elle utilise, ils illustrent très bien ma démarche et mes recherches esthétiques. Je suis né à Londres en 1962. J’ai grandi à Lausanne et j’ai commencé à sprayer des graffitis dès la fin de mon adolescence. J’ai ensuite opté pour d’autres supports et me suis mis à dessiner. Je n’ai plus arrêté depuis.»

Léonard Périès